Hors du temps
Peu à peu, le parking de Prapic se vide. Tandis que la fraîcheur se fait enfin
sentir sur ce petit vallon touristique où la chaleur régnait tout à l’heure, je reste
la, incapable de repartir de ce lieu où les cascades se succèdent. Le soleil
illumine de ses derniers rayons le Saut du Laire, lui procurant ainsi toute sa
majesté.
Les moutons, parqués pendant le passage des visiteurs, ont étés libérés et
montent peu à peu dans ces alpages verdoyants que les pluies incessantes de
juin leur ont offert.
Je vais pourtant devoir laisser la quiétude qui règne ici, emportant avec moi le
souvenir du bourdonnement de l’eau et cette vision du paradis où le temps peu
s’arrêter